Rencontrez Joël Nawej, formateur aux services aux entreprises, qui contribue à bâtir des milieux plus ouverts grâce à ses ateliers sur la diversité, l’équité et l’inclusion.

Quel est votre parcours académique et professionnel?
Je suis un fier uqamien issu de l’univers de l’administration des affaires et de la gestion des ressources humaine, qui, à la base, est une âme artiste multidisciplinaire autodidacte, en plus d’être membre de l’Union des artistes (UDA).
Ma passion pour les gens et ma créativité compulsive ont fait en sorte que j’ai touché à divers domaines, tels que le service à la clientèle, la cuisine, la scénarisation, le théâtre, le design de vêtement, l’animation (forum, panel, communauté), la radio, la dotation, l’évaluation psychométrique, l’EDI, ainsi que la formation, pour ne nommer que ceux-ci.

Quel est votre rôle au sein des services aux entreprises du Collège de Bois-de-Boulogne? 

J’œuvre avec le service aux entreprises à titre de consultant formateur depuis trois ans. Que de beaux projets, beaucoup de plaisir et des apprentissages forts enrichissants! 

Pourrais-tu nous en dire davantage sur les différentes formations que tu offres?   

À titre de consultant formateur, j’ai le plaisir de dispenser des ateliers de formation dans le but de sensibiliser (et de nuancer) le plus grand nombre de personnes en matière de diversité, d’équité et d’inclusion, autant auprès de cohortes étudiantes, de corps professoraux, qu’en entreprises œuvrant dans divers domaines et champs d’expertise. 

La formation permet de partager des connaissances et notions, mais elle permet tout autant d’apprendre des réalités vécues, de coups de cœur ou de masse des participantes et participants. C’est donc un apprentissage, un rapport d’échange qui se veut circulaire et nourrissant. 

En ce mois de l’histoire des Noirs, comment ton expérience en tant qu’homme noir enrichit-elle ta vision et ta pratique dans les formations que tu dispenses, notamment celle sur la diversité, l’équité et l’inclusion?   

Le mois de l’histoire des Noires et des Noirs est un moment durant lequel tout le monde est convié à se sensibiliser, à (re)découvrir, à s’ouvrir, à apprécier et à célébrer l’existence, les innombrables contributions, les inventions, l’Art, les réalités et enjeux vécus par les membres de la grande famille afrodescendante (partout sur le globe), qui sont tues, méconnues, ou inconnues de l’imaginaire populaire, des cursus scolaires, du discours social/politique, du panorama entrepreneurial et organisationnel. Le tout dans la visée d’en faire une habitude, et non uniquement de circonscrire cette mise en valeur au mois de février, puisque ces contributions sont utilisées par l’ensemble du monde, et ce quotidiennement. 

En tant que personne dite « noire » par étiquetage social, je vois que le simple fait d’exister dans des secteurs plutôt homogènes ou de remplir mes fonctions professionnelles et artistiques inspire les personnes ne faisant pas partie du statu quo (peu importe leur provenance) à se dire qu’elles aussi peuvent sortir du cadre usuel attendu, soit par la communauté d’appartenance ou par la communauté d’accueil. Même que plusieurs personnes issues de ladite majorité me font savoir que ça fait du bien, que c’est le fun de voir d’autres visages et que c’est ce qui fait la beauté de notre mosaïque québécoise. 

Nous venons toutes et tous de quelque part. Étant ici ensemble, il est de notre devoir de tricoter le plus beau tissu social, le plus humain et le plus tissé serré que possible! 

Qu’aimez-vous dans le fait de travailler pour les services aux entreprises d’un cégep? 

Ça peut avoir l’air anodin, mais le fait de travailler avec une équipe passionnée, innovante, allumée et incarnant les valeurs d’inclusion, de mieux vivre-ensemble et de mise en commun des saveurs uniques de chacune et chacun, est un privilège qui n’est pas donné à toutes et tous, mais qui est un exemple atteignable. 

La clientèle du service aux entreprises cadre aussi avec l’ADN BdeB. Je n’ai pas le sentiment (à l’inverse de mon ancienne vie corporate) que le facteur de sélection est l’argent à tout prix ou la notoriété. C’est le facteur humain et la construction d’une relation d’affaires humaine et pérenne qui priment avant tout. Ça se sent! 

Entrez dans l’univers de la créativité numérique avec Patrice Lalonde, conseiller pédagogique à la formation continue, et explorez des formations innovantes où l’imagination rencontre la technologie.

Quel est votre parcours académique et professionnel?

Initialement, j’ai obtenu un baccalauréat en enseignement de l’histoire au secondaire de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
J’ai également obtenu un diplôme des HEC Montréal en gestion des organismes culturels, ainsi qu’un diplôme de l’Université de Sherbrooke en gestion scolaire.
Au niveau professionnel, j’ai occupé plusieurs fonctions. J’ai été éducateur dans un musée d’histoire, coopérant volontaire en muséologie pendant plus de deux ans au Botswana, enseignant en histoire au secondaire, directeur pédagogique dans un collège privé, directeur adjoint dans un établissement public, ainsi que directeur d’une école primaire, également dans le public.

Quel est votre rôle au sein de la formation continue du Collège de Bois-de-Boulogne?

À titre de conseiller pédagogique au secteur de la créativité numérique, je coordonne les trois attestations d’études collégiales (AEC) de ce secteur. Ce sont les formations de Programmeuse ou programmeur de jeux vidéo, d’Animatrice ou animateur 3D et de Stratégies et animation de réseaux sociaux.
Mon rôle est aussi de développer de nouvelles formations qui répondent aux besoins des industries et de créer des partenariats avec des entreprises pour le développement d’activités pédagogiques, tel que des stages, des conférences et des ateliers.

Quelles sont les nouveautés en 2025 pour le secteur de la créativité numérique?

En 2025, nous allons démarrer trois nouvelles formations. Une nouvelle AEC de spécialisation à temps partiel, intitulée Artiste en simulation pour les effets visuels (FX-CFX) en cinéma et en télévision, sera offerte. Ce programme vise le rehaussement des compétences pour les professionnelles et professionnels de l’industrie, ainsi que les personnes qui ont suivi le DEC ou l’AEC en animation 3D.
Nous proposerons également deux nouvelles certifications collégiales de courtes durées de 120 heures chacune. D’abord, il y aura la formation Démarrage d’un studio de jeu vidéo. Celle-ci sera donnée par Simon Dansereau, enseignant à l’AEC et président-directeur général du studio Triple Boris. À l’issue de ce cours, les participantes et participants auront en main un plan d’affaires pour démarrer leur propre studio de jeux vidéo.
Ensuite, il y aura la certification collégiale Animation faciale avancée : expressions, émotions et dialogue en 3D. Cette certification sera donnée par Omar Morsy, directeur de l’animation chez MPC.

Quelles sont les particularités de cette nouvelle attestation d’études collégiales?

L’AEC de spécialisation Artiste en simulation pour les effets visuels (FX-CFX) en cinéma et en télévision est une formation avancée qui nécessite des préalables en animation 3D. Le programme s’intéresse à toutes les simulations et offre aux étudiantes et étudiants d’être polyvalent. En fin de parcours, il sera possible de se spécialiser lors de la production d’un projet de synthèse.
Plusieurs éléments de simulation seront enseignés, dont les effets de particules, le mouvement du feu et de l’eau, ainsi que les mouvements des poils, des muscles et de la peau pour les personnages et les créatures.

Qu’aimez-vous dans le fait de travailler pour la formation continue d’un cégep?

Ce qui est très stimulant, c’est de travailler avec des professionnelles et professionnels, ainsi que des expertes et experts de diverses industries dans le but de développer des formations qui répondent à leurs besoins. C’est aussi le plaisir d’aller à la rencontre de ces gens créatifs, d’échanger avec eux et d’avoir l’opportunité de travailler en collaboration afin de donner naissance à des projets de formation.
Côtoyer les étudiantes et étudiants adultes de la formation continue est une expérience humaniste d’une grande valeur. Ces personnes audacieuses prennent d’importantes décisions de formation et de réorientation de carrière. Les récits de vie et d’expériences professionnelles sont multiples et très enrichissants.
Je suis témoin du développement professionnel de toutes ces personnes, tout en étant aux premières loges pour apprécier les différents projets de production de fins d’études et d’observer la fierté des étudiantes et des étudiants à la réussite de leur stage et de leur programme. C’est un privilège unique!

Faites connaissance avec Sabine Boufenara, conseillère pédagogique à la formation continue, secteur informatique et intelligence numérique, et embarquez dans l’univers dynamique des données.

Quel est votre parcours académique et professionnel?

Petite, j’étais passionnée par le dessin. Que ce soient des portraits, des paysages ou des scènes urbaines, je passais tout mon temps libre à croquer ce qui croisait mon regard. Dès que je réussissais à économiser un peu d’argent de poche, je me précipitais pour m’acheter du nouveau matériel pour dessiner. Autour de moi, tous me voyaient déjà devenir architecte, réunissant art et logique, surtout que j’excellais également en mathématiques! Mais la grande surprise est venue plus tard, quand j’ai entrepris des études d’ingénieure en informatique. Comprendre comment l’esprit humain traite l’information, ce qu’on appelle la science cognitive, a toujours été un domaine fascinant pour moi. L’informatique, dans sa tentative d’imiter la pensée humaine, semblait être la voie à suivre. J’ai obtenu un Ph. D. en informatique, spécialisée en génie logiciel, à l’université de Constantine, suivi d’un postdoctorat à l’École Polytechnique de Montréal. Par la suite, j’ai enseigné l’informatique au niveau universitaire pendant plus de dix ans, formant des générations d’étudiantes et d’étudiants, tout en contribuant activement à la recherche scientifique. Ce n’est que bien plus tard, en 2017, que j’ai retrouvé ma passion pour le dessin et l’architecture, mais sous un angle différent. Lorsque j’ai eu l’opportunité de travailler à la formation continue du Collège de Bois-de-Boulogne, réputé pour son excellence, j’ai été interpellée dans le cadre de mon poste de conseillère pédagogique pour agir comme cheffe de projet dans le développement de programmes de formation de pointe en informatique. Avec une équipe enseignante dévouée et des acteurs de l’industrie, nous avons conçu des formations qui façonneront le destin de nombreuses personnes et d’entreprises, dont plusieurs accueillent nos finissantes et finissants en stage ou en emploi.

Quel est votre rôle au sein de la formation continue du Collège Bois-de-Boulogne?

En tant que conseillère pédagogique à la formation continue, mon domaine d’expertise se concentre plus précisément sur la donnée et l’informatique. Dans ce cadre, j’interviens sur des dossiers aussi variés que la gestion des programmes, l’animation pédagogique, le conseil et le soutien des enseignantes et enseignants, à la fois sur une base individuelle et collective. Je participe également à la planification et à la veille technologique. Ainsi, je me consacre avec des expertes et des experts de contenus au développement et à la structuration de formations en informatique centrées sur les métiers de la donnée. Mon rôle est essentiel pour m’assurer que ces programmes répondent aux besoins actuels du marché et soutiennent la montée en compétences des personnes apprenantes. Je veille à ce que nos formations restent adaptées aux attentes du secteur et à l’évolution constante des technologies. C’est une mission passionnante qui me permet de mettre à profit l’expertise en informatique que j’ai acquise tout au long de mon parcours. Après avoir enseigné cette discipline pendant de nombreuses années au niveau universitaire, puis contribué activement à la recherche scientifique, j’ai désormais l’opportunité de transmettre mes connaissances et de façonner les compétences des futures générations dans un domaine en pleine effervescence.

Comment décririez-vous l’expertise de la formation continue du Collège de Bois-de-Boulogne en matière de formations en informatique, spécifiquement dans les métiers de la donnée?

Notre approche pédagogique, axée sur le développement de compétences et leur mise en application, nous permet de préparer nos étudiantes et étudiants à occuper des rôles clés dans plusieurs domaines, tels que l’analyse de données, la gestion de bases de données ou encore le développement de solutions de données. Cette mission, à la fois enrichissante et stimulante, me pousse constamment à me surpasser. Elle m’encourage également à m’entourer d’experts de contenus et à collaborer étroitement avec l’industrie pour concevoir des programmes innovants, en phase avec les besoins du marché. Ensemble, nous formons les futurs talents qui façonneront l’avenir de ces secteurs en pleine expansion. Grâce à cette approche pragmatique et orientée vers l’application, nos apprenantes et apprenants acquièrent des compétences pointues recherchées par les employeurs. Contribuer à leur développement professionnel et les voir s’épanouir dans des carrières enrichissantes, au cœur de l’économie de la donnée, est pour moi une source de grande fierté.

Quelles sont les particularités du programme en IA?

En tant que conseillère pédagogique, je suis particulièrement fière du programme d’intelligence artificielle (IA) que nous avons développé au Collège de Bois-de-Boulogne. Conçu pour offrir une formation d’actualité, ce programme allie habilement théorie et pratique, permettant à nos étudiantes et étudiants de plonger concrètement dans le monde de l’IA. À l’aide de cas réels et à de projets concrets, nos apprenantes et apprenants acquièrent non seulement des compétences techniques approfondies en apprentissage machine et en développement de modèles, mais développent également une solide compréhension des aspects réglementaires et éthiques, une dimension cruciale dans ce domaine en pleine expansion. En répondant aux défis actuels et futurs de l’industrie, ce programme vise à doter nos étudiantes et étudiants des compétences indispensables pour relever les enjeux de l’IA. Il ne se limite pas à la formation elle-même, mais répond également aux besoins spécifiques des entreprises de notre région, en favorisant l’adoption de ces technologies au sein de leurs organisations. Les finissantes et finissants, grâce à leurs projets de type « preuve de concept », ont ainsi contribué à l’introduction d’applications concrètes d’intelligence artificielle dans plusieurs entreprises locales. Voir l’impact direct de nos formations sur le développement de l’IA dans notre écosystème est une source de grande fierté pour moi.

Qu’aimez-vous dans le fait de travailler pour la formation continue d’un cégep?

Ce que j’apprécie particulièrement dans mon travail en formation continue au collégial, c’est la proximité que j’entretiens avec les étudiantes et étudiants, les membres du personnel enseignant et l’industrie. Cette position privilégiée me permet d’apprendre constamment, en pilotant des projets de développement de formations de pointe qui répondent aux besoins changeants du marché.
J’ai également le privilège de contribuer à une mission qui me tient particulièrement à cœur : offrir des opportunités de formation à un public diversifié, qu’il s’agisse de professionnels en reconversion ou de celles et ceux souhaitant simplement rehausser leurs compétences. Travailler dans ce domaine signifie participer activement à l’évolution des compétences, non seulement des individus, mais aussi de la société dans son ensemble. Dans un secteur en constante évolution comme l’informatique et la science des données, je suis fière de pouvoir, à ma manière, contribuer à transformer des vies. C’est une mission stimulante et gratifiante, qui me pousse à me remettre en question et à m’entourer des meilleurs expertes et experts pour offrir des formations en phase avec les exigences du marché. Voir l’impact concret de nos programmes sur le développement professionnel de nos étudiantes et étudiants est une source inépuisable de motivation.

Découvrez Stéphanie Fyfe, conseillère en formation aux services aux entreprises et explorez avec elle les possibilités offertes par les formations en services financiers.

Quel est votre parcours académique et professionnel?

J’ai complété trois certificats universitaires : en administration, en planification financière et en ressource humaine, afin d’acquérir des compétences clés en gestion, en stratégie financière et en développement des talents.

Du côté professionnel, j’ai travaillé près de 20 ans au sein du mouvement Desjardins, dont 10 ans en tant que conseillère en développement des compétences, où j’accompagnais les employées et employés dans leur développement professionnel et leur progression. Actuellement, je suis conseillère en formation au collège, où j’offre des formations personnalisées aux entreprises et où je suis responsable de programme en reconnaissance des acquis et des compétences, contribuant ainsi au développement des compétences des travailleurs et à leur évolution professionnelle.

Quel est votre rôle au sein de la Formation continue et des services aux entreprises du Collège Bois-de-Boulogne?

Je travaille comme conseillère en formation pour les services aux entreprises. En étroite collaboration avec divers comités sectoriels et plusieurs entreprises, notre équipe s’engage à concevoir et à diffuser des programmes de formation qui améliorent les compétences du personnel et des gestionnaires. Nous utilisons une variété d’approches, notamment des ateliers, du coaching et du codéveloppement. De plus, nous offrons des programmes en reconnaissance des acquis et des compétences (RAC).

Pourriez-vous nous parler de TransAction?

TransAction est un programme innovant conçu pour les agentes et agents en services financiers. Il permet de transformer leur expérience professionnelle en un diplôme reconnu par le ministère de l’Enseignement supérieur. Ce programme ne se contente pas de reconnaître les acquis et les compétences existantes, il offre également la possibilité de développer les compétences nécessaires pour exceller dans ce domaine. En somme, TransAction permet d’obtenir une Attestation d’études collégiales (AEC) en tant qu’agente ou agent en services financiers.

Offrez-vous d’autres formations en entreprise dans le domaine financier?

Nous offrons plusieurs ateliers de perfectionnement et de co-développement pour optimiser la performance des employées et employés des institutions financières. Les compétences enseignées sont la communication efficace, la bonification de l’expérience client, la détection des opportunités, la gestion des opportunités, le traitement des objections, l’organisation du travail et la gestion des priorités, la diversité culturelle, ainsi que la mise à niveau des connaissances épargne et/ou crédit.

Qu’aimez-vous dans le fait d’offrir des formations en entreprise et en RAC ?

Ce que j’apprécie dans mon rôle de conseillère en formation, c’est la chance de travailler en étroite collaboration avec les gestionnaires d’entreprises pour cerner et comprendre les besoins spécifiques en matière de formation pour leurs équipes. J’aime observer comment les formations en entreprise et les programmes RAC peuvent transformer les compétences des membres d’équipe et améliorer la performance globale.

La démarche en RAC est particulièrement gratifiante, car elle permet de reconnaitre les compétences et les expériences déjà acquises par les participantes et participants, tout en leur offrant des occasions favorables de développement supplémentaires. Cela valorise leur parcours professionnel et les aide à atteindre de nouveaux sommets, tout en leur permettant d’obtenir un diplôme reconnu par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Pour terminer, c’est motivant de savoir que mon travail contribue à leur succès et à leur épanouissement professionnel.

Découvrez Cynthia Lebrasseur, conseillère en formation aux services aux entreprises. Plongez dans l’univers des formations en entreprise et de la reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) avec une experte passionnée.

Quel est votre rôle au sein de la Formation continue et des services aux entreprises du Collège Bois-de-Boulogne?

Je suis conseillère en formation pour les services aux entreprises.  Notre équipe travaille en collaboration avec différentes entreprises et différents comités sectoriels. Notre objectif est de concevoir de la formation permettant de rehausser et de développer les compétences d’employées ou d’employés et de gestionnaire au moyen de différentes activités, telles que du coaching, des ateliers de formation, du codéveloppement ou des programmes d’études offerts en reconnaissance des acquis et des compétences (RAC).

Comment adaptez-vous votre offre de formation aux entreprises afin de répondre aux changements constants de leurs besoins?

Nous croyons que tous les membres d’une entreprise sont importants et travaillons en collaboration avec eux pour les accompagner selon leurs besoins spécifiques. Les conseillères en formation et les membres du personnel formateur sont des experts qui connaissent bien les enjeux que vivent les différentes équipes de travail au sein de différentes entreprises.

Les travailleurs que nous accompagnons ont le désir de se développer et d’acquérir des connaissances complémentaires à leur expérience. C’est pourquoi nous nous assurons de leur offrir des outils qui les aideront concrètement dans le cadre de leur travail

Y a-t-il des nouveautés dans votre offre de formation en entreprise?

Oui, nous sommes toujours à l’affût des nouvelles tendances en formation et prenons soin de collaborer avec nos partenaires afin d’élaborer des ateliers novateurs. Notre équipe est très créative et souhaite toujours offrir des expériences d’apprentissages que les participantes et participants n’oublieront pas.

De plus, nous offrons également le parcours de formation AMBITION 4.0 aux entreprises des milieux manufacturiers et de l’aérospatiale. Cette initiative comprend 39 heures de formation, qui inclut du codéveloppement et du coaching individuel. De plus, ce parcours est subventionné par le Comité des partenaires du marché du travail (CPMT).

Aussi, notre nouveau parcours de formation de formateurs, intitulé Transmettez le savoir, obtient beaucoup de succès. Nous travaillons également sur une offre de formation destinée aux employées et employés sur les compétences du futur pour les secteurs manufacturiers et industriels.

Pouvez-vous nous parler également de la RAC?

La reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) est une démarche novatrice permettant aux personnes ayant de l’expérience significative dans l’un de nos programmes d’étude d’obtenir une attestation d’études collégiales (AEC) reconnue par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Cette démarche personnalisée permet aux participantes et participants de démontrer leurs expériences personnelles et professionnelles et d’obtenir un diplôme de niveau collégial sans avoir à retourner spécifiquement sur les bancs d’école.

Je travaille avec plusieurs entreprises qui offrent la chance à leurs employées et employés en supervision de s’inscrire dans cette démarche. Cela leur permet d’obtenir leur attestation en supervision d’une équipe d’employés. Notre formule devient ainsi un levier de perfectionnement.

Qu’aimez-vous dans le fait d’offrir des formations en entreprise et en RAC?

J’aime voir la réaction des dirigeantes et dirigeants d’entreprise lorsque je leur parle de la RAC. Leurs yeux s’illuminent, car la plupart ne connaissent pas cette démarche et n’en croient pas leurs yeux. Ça répond à un besoin en milieu de travail et leurs équipes sont tellement enthousiastes à la démarche.

La remise des diplômes est aussi une partie que j’apprécie. Voir une personne recevoir un diplôme et se faire reconnaitre ses compétences en tant que gestionnaire est pour moi un très beau moment. Comme le mentionne Henry Mintzberg : « Le leadership est comme la natation, cela ne s’apprend pas que dans les livres. » La RAC permet de confirmer à plusieurs superviseures et superviseurs qu’ils adoptent de bons comportements et leur permet de développer d’autres aptitudes essentielles en supervision.

Découvrez Geneviève Lachance, directrice adjointe à la Formation continue dans le secteur de la santé. En plus d’être une histoire de succès à la Formation continue du Collège, apprenez-en plus sur cette femme fonceuse et humaniste qui contribue au rayonnement de notre institution.

Quel est votre parcours académique et professionnel ?

Je suis entrée dans le domaine de la santé en 2001, où j’ai gravi un à un les niveaux de formation dans le domaine des soins. J’ai débuté comme préposée aux bénéficiaires avant de devenir infirmière auxiliaire, puis infirmière technicienne, suivie d’infirmière clinicienne et enfin comme infirmière clinicienne spécialisée après l’obtention d’une maîtrise en sciences infirmière en formation. Je suis une apprenante et, comme à la Formation continue, j’apprendrai tout au long de ma vie.

Depuis le début de ma carrière, je mets de l’avant les valeurs humanistes ancrées dans les différents champs disciplinaires de ma pratique d’infirmière. Cette valeur est importante pour moi à la fois dans ma pratique clinique, dans ma façon d’enseigner, dans mes recherches, ainsi que dans mon rôle de gestionnaire.

À titre d’infirmière, ma pratique clinique s’est principalement située dans le domaine des soins intensifs, à l’urgence et aux soins palliatifs de fin de vie. Par la suite, lorsque j’étais enseignante au collégial pendant plusieurs années, j’ai poursuivi mes études à la maîtresse en sciences infirmières afin d’explorer les différentes stratégies d’enseignements et d’apprentissages innovantes pour le développement des compétences des futures professionnelles et futurs professionnels en soins infirmiers.

L’intégration de ma vision humaniste, ainsi qu’un souci d’intégrer les données probantes en sciences infirmières dans mes différents champs disciplinaires, me permet d’accomplir différents projets dans ce domaine.

Quel est votre rôle au sein de la Formation continue du Collège Bois-de-Boulogne ?

Je suis directrice adjointe dans le secteur de la santé de la Formation continue du Collège de Bois-de-Boulogne. Je suis familière avec le Collège et son environnement, alors que j’y ai effectué ma technique en soins infirmiers pour les infirmières et infirmiers auxiliaires, en plus d’y enseigner pendant plusieurs années. Étudier et travailler à Bois-de-Boulogne m’a permis de me développer à la fois personnellement que professionnellement.

À titre de directrice adjointe, il est essentiel pour moi d’implanter un modèle de collaboration interprofessionnel auprès de mon équipe et différents partenaires en mettant de l’avant les valeurs humanistes sur une base quotidienne.

Enfin, je tiens à mettre de l’avant la qualité de la formation des futures professionnelles et futurs professionnels en soins infirmiers grâce à la précieuse collaboration des équipes du Collège et de différents partenaires externes. L’enseignement des soins infirmiers est en constante évolution, tout comme la pratique clinique, ce qui nous pousse à nous questionner sur nos différentes méthodes d’enseignement et d’apprentissage afin de favoriser le développement du jugement clinique des infirmières et infirmiers de demain!

Comment adaptez-vous votre offre de formation en santé afin d’aider à relever les nombreux défis dans le domaine?

Pour adapter notre offre de formation, nous devons considérons les normes de pratique et les nouveautés de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ). De plus, nous nous soucions d’intégrer les données probantes des meilleures pratiques dans le domaine de formation, notamment l’andragogie.

De plus, nous collaborons également étroitement avec divers milieux cliniques universitaires (CHU) et Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) pour adapter notre offre de formation. Ainsi, notre clientèle étudiante est très près de la pratique clinique tout au long de leur formation, ce qui est un grand avantage.

Le secteur de la santé de la Formation continue du Collège de Bois-de-Boulogne est un riche environnement d’apprentissage inclusif auprès d’apprenants adultes qui souhaite s’engager dans le domaine des soins infirmiers. Notre équipe est fière de pouvoir offrir quatre programmes en soins infirmiers, soit la technique en soins infirmiers, la technique en soins infirmiers pour les infirmières et infirmiers auxiliaires, l’AEC Actualisation professionnelle en soins infirmiers et notre nouveauté, l’AEC Intégration à la profession infirmière au Québec pour le recrutement international. 

Qu’est-ce que la nouvelle AEC Intégration à la profession infirmière au Québec ?

Ce nouveau programme de formation est un jalon qui fait partie d’un plan d’action ministériel pour répondre au besoin de professionnelles et professionnels en soins infirmiers dans l’ensemble du Québec.

Cette AEC permet aux infirmières et infirmiers diplômés hors Québec de pouvoir intégrer le réseau de la santé en développant les compétences inhérentes à l’exercice infirmier au Québec et de dispenser une qualité des soins adaptée aux réalités sociales et culturelles québécoises.

Bien qu’il y ait un tronc commun de cours dans cette AEC, cette formation demeure personnalisée à chaque infirmière et infirmier diplômé hors Québec en fonction de la décision de l’OIIQ. Les cours de soins en santé mentale, de soins aux personnes âgées, de soins pédiatriques et de soins mère-enfant peuvent être prescrites par l’OIIQ.

En résumé, c’est un programme centré sur des infirmières et infirmiers qui proviennent de l’extérieur du Québec. Une richesse expérientielle des soins infirmiers !